Des experts du Comité des Pêches pour l’Atlantique Centre Est (COPACE) séjournent actuellement à Lomé, la capitale togolaise dans le cadre d’une réunion du groupe de travail sur l’évaluation des stocks d’espèces de petits pélagiques pour la région sud du COPACE.
Pendant dix jours, ils vont travailler sur la variation des stocks des petits pélagiques (anchois, maquereau, chinchard ou encore le hareng, poissons vivants en pleine eau ou en surface sous forme de bancs. Ces poissons sont, selon les spécialistes, très importants dans les économies nationales).
Ces experts auront également à faire un travail scientifique en analysant les données, les statistiques de pêche, et en comparant les différentes variations au niveau du secteur de la pêche. Venus de l’Angola, du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Cap Vert, du Ghana, du Libéria, du Nigéria, du Cameroun du Gabon, de la RDC, du Congo, Brazzaville, de Sao Tomé & Principe , de la Guinée Equatoriale, , de la Guinée Biseau, de la Guinée Equatoriale, de la Sierra Leone , du Togo, ils vont en outre, définir la quantité des poissons dans la mer, l’état des stocks des petits pélagiques dans la mer pour arriver à la fin, à donner des indications sur la quantité des captures pour que la pêcherie soit soutenable du point de vue biologique économique et social.
« Nous nous retrouvons pour faire l’état de ces stocks en vue de proposer des mesures de gestion. Une fois que les recommandations sont prises, un comité de haut niveau, les soumettra aux autorités compétentes à travers les ministères en charge de la pêche », précise Dr P’ham BEIGUE ALFA de la Direction de la Pêche du Togo.
Mis en place avec l’appui de la FAO, le COPACE, procède tous les deux ans à l’évaluation des ressources halieutiques. A en croire les promoteurs de cette plateforme, l’objectif général des groupes de travail du COPACE chargés de l’évaluation est de contribuer à l’amélioration de la gestion des ressources en petits pélagiques dans la région du COPACE par l’évaluation de l’état des stocks et des pêcheries afin d’assurer une utilisation durable des ressources au profit des pays côtiers.
Selon M. Luca CERIOLA, expert en suivi de la pêche à la FAO, les attentes du rendez-vous de Lomé sont nobles, il affiche d’ailleurs un air de satisfecit, vu l’engagement des participants et surtout les premières tendances exposées par chaque pays, dès le premier jour de la réunion.
‘’On a vu déjà les variations qu’il y a dans les différents pays, on a trouvé une continuité de dynamique dans ce secteur ; on a noté aussi que beaucoup de pays ont déjà trouvé des manières de mettre en place des indications qui sont arrivées par le groupe de travail de COPAE, parque plusieurs pays ont pris des mesures pour l’amélioration des exploitations de ressources, l’amélioration de l’état des stocks pour permettre à la pêche d’être en condition de soutenabilité avec ce qu’on appelle les captures soutenables maximums’’.
‘’C’est une bonne nouvelles pour les poissons en mer mais aussi pour les pêcheurs’’, conclue l’expert de la FAO.
‘’On peut parler des résultats probants parce qu’au niveau régional, nous sommes en train d’instaurer un repos biologique entre le Togo, le Bénin, le Ghana et la Côte d’Ivoire. Le but de tout ceci, c’est de prouver à un instant T que ces pays, de façon régional permettent d’harmoniser le repos biologique au niveau de tous ces États favorisant la reproductivité des poissons pour nos générations futures, renchérit pour sa part Dr P’ham BEIGUE ALFA, biologiste à la Direction de la Pêche au Togo.
Démarrés le 1er novembre, les travaux comité de COPACE prennent fin le 10 novembre prochain.