C’est désormais possible de faire des tests de présence de la COVID-19 sur les surfaces et dans l’air pour le secteur agroalimentaire. C’est un test moléculaire innovant qui démontre clairement l’efficacité des protocoles de nettoyage d’un environnement intérieur. Techniquement, il consiste en un test RT-qPCR qui cible de façon précise l’ARN SARS-CoV-2 et dont les procédures d’analyses sont conformes à la norme ISO 15216. L’information est relatée à travers un communiqué de presse diffusé par Agro Québec et dont Rural Infos a copie.
Cette technologie est à l’actif de l’entreprise Airtests Mattests inc située à Saint-Jérôme au Canada et vise à réduire les risques de contamination à la COVID-19 au sein des entreprises du secteur agroalimentaire au Québec.
Marie-Christine Daigneault, Directrice des opérations d’Airtests, affirme avec conviction que la technologie de test rapide pour les virus dans l’air et sur les surfaces, est un moyen efficace pour les entreprises de démontrer des espaces de travail sains. Elle permet aussi d’être proactif et d’assurer un confort psychologique aux employés, grâce à la prévention et la détection qui permet de mettre en œuvre une stratégie de gestion de risque rapide et efficace.
Selon le National Institutes of Health (NIH), le coronavirus peut survivre pendant deux à trois jours sur des surfaces en plastique et en acier inoxydable comme les poignées de porte ou les interrupteurs. Le virus peut également rester jusqu’à 24 heures sur des surfaces en carton comme des boîtes d’expédition. Plus inquiétant, le coronavirus peut également rester dans l’air pendant des heures.
« Les prélèvements d’Airtests peuvent être réalisés en 30 minutes et les échantillons d’aérosols et d’écouvillons de surface peuvent être traités en 24 heures, indiquant s’il y a présence ou absence de gène provenant de l’enveloppe virale du COVID-19. L’idée est surtout de prévenir en offrant un service qui procure une valeur ajoutée aux produits agroalimentaires québécois », a conclu la directrice des opérations de l’entreprise de Saint-Jérôme.
En attendant que cette technologie atterrisse en Afrique et particulièrement au Togo, vivement que les chercheurs des pays du Sud se mettent réellement au travail et proposent également des solutions concrètes et innovantes pour non seulement contribuer à la lutte contre la pandémie sanitaire mondiale mais aussi et surtout, valoriser l’image du continent et prouver ainsi aux du monde que l’Afrique n’est pas seulement un monde de consommateurs mais un continent pleine de têtes pensantes qui œuvrent à l’évolution de l’humanité.